dimanche 6 février 2011

Annonce du 16ème Café Repaire Berrichon




Amis AMG d'ici et d'ailleurs bonjour,

La prochaine rencontre du Café Repaire berrichon, aura lieu Jeudi 17 février à 19h
au Bistrot le Guet-apens à Pigny (10 km au Nord de Bourges direction Henrichemont).

Pour cette 16ème rencontre, nous recevrons Daniel Déprez qui viendra nous éclairer
sur l'affaire de l'exploitation du gaz de schiste. Il nous propose un documentaire
sur les dangers d'une telle entreprise qui nous pendent au nez .

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Le schiste bitumeux, c'est quoi ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Schiste_bitumineux

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Le gaz de schiste, ça vient d'où ?
http://www.centreinfo-energie.com/generator2.asp?xml=/silos/ong/ShaleGas/shaleGasOverview02XML.asp&menu=0,0&template=1,2,4

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Petite explication pédagogique pour savoir de quoi il est question quand on parle d'exploitation du gaz de schiste :
http://owni.fr/2010/12/07/app-attention-forages-a-risques/

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Positionnement de Corinne Lepage sur l'exploitation du gaz de schiste en France :
http://www.rue89.com/corinne-lepage/2010/12/20/pour-un-moratoire-immediat-sur-l-exploitation-des-gaz-de-schiste-181672

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Dans le Larzac, ça sent le gaz... Le nouveau combat de José Bové.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article15733

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Et ailleurs, ça se passe comment ?
http://gazdeschiste.info/

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Mais nous aurions pu parler de tout autre chose...
Pendant que les tunisiens font leur révolution, et que les égyptiens leur emboîtent le pas, nous n'entendons toujours pas parler de la révolution des islandais en cours depuis novembre dernier... Pourtant, celle-ci aussi est bien effective ! Pas une ligne dans les média français ! Est-ce pour ne pas nous donner des idées ?


Omerta sur la révolution Islandaise. Le pays vient d'élire une Assemblée constituante
La révolution silencieuse…Quelle révolution ? On n’en entend parler nulle part.
Effectivement à l’origine de cette révolution, qui a eu lieu en 2008, dans ce pays d’à peine plus de 300 000
habitants, classé au deuxième rang mondial sur l’indice du développement humain, l’IDH, derrière la Norvège,
à la veille de cette crise, en 2006.

Merveille de la désinformation, un événement aussi considérable qu’une véritable révolution démocratique peut
se produire en Europe à nos portes sans que les médias français n'en informent le peuple français. C’est sûr qu’à
l’heure de la consolidation anti-démocratique que vivent la plupart des pays européens, l’exemple islandais ne
fait pas vraiment l’affaire de nos pouvoirs politico-financiers qui montrent là encore leur aptitude à verrouiller
rigoureusement la conscience collective.
Confronté alors à la faillite brutale du système bancaire, le peuple était descendu dans la rue. Du jamais vu au
pays des geysers d’eau chaude. Le gouvernement avait été renversé Et, pour commencer, les banques avaient été
nationalisées.
Des images du palais présidentiel assiégé par une foule…Celle-ci, néanmoins pacifique, n’usait que de
casseroles et autres objets bruyants, selon la méthode argentine du cacerolazo, qui a su s’avérer très payante
aussi là-bas.
Un nouveau gouvernement est institué. Mais, très vite le nouveau gouvernement se trouve face à un problème
épineux : le règlement aux Pays-Bas et au Royaume-Uni d’une dette de 3,5 milliards d’euros suite à la faillite
d’Icesave, banque en ligne dont les opérations étaient tournées principalement vers ces deux pays. Sous la
pression de l’Union européenne, à laquelle les sociaux-démocrates souhaiteraient adhérer, le gouvernement fait
voter en janvier 2010 une loi autorisant ce remboursement, ce qui reviendrait, pour chaque Islandais, à
débourser pendant huit ans une somme d’environ 100 euros par mois.
Le Président de la République refuse de promulguer ce choix de politique économique et décide de soumettre
cette décision à un référendum. Le peuple rejeta unanimement (93%) le plan de renflouement. À plus de 93%,
les Islandais votent contre le remboursement de la dette (6 mars).
Consécration de cette révolution, l’élection d’une Assemblée constituante, le 27 novembre 2010, événement
peut-être aussi considérable que la nuit du 4 août 1789 où était votée l’abolition des privilèges. C’est donc une
nouvelle constitution qu’il s’agit d’écrire entièrement, et pour cela on a décidé de faire confiance au peuple
souverain. Il y a eu d’abord un appel à candidatures (tout le monde pouvait se présenter à l’exception des élus
nationaux, à condition d’avoir dix-huit ans révolus et d’être soutenu par au moins trente personnes) auquel ont
répondu 522 citoyennes et citoyens. C’est parmi eux qu’ont été élus les 25 constituants.
Les constitutants se réuniront à partir de la mi-février et rendront leur copie avant l’été. Parmi les propositions
qui reviennent le plus souvent, on peut noter la séparation de l’Église et de l’État, la nationalisation de
l’ensemble des ressources naturelles et une séparation claire des pouvoirs exécutif et législatif. En particulier,
seront soumis à la décision de cette Assemblée :
- les bases de la constitution islandaise et ses concepts fondamentaux;
- l'organisation des branches législatives et exécutives et les limites de leurs
pouvoirs;
- le rôle et la place du Président de la République;
- l'indépendance de la magistrature et leur surveillance des autres détenteurs de pouvoirs
gouvernementaux;
- les mesures pour les élections et les circonscriptions électorales;
- la participation des citoyens au processus démocratique, y compris l'organisation de référendum, y
compris un référendum sur une loi
constitutionnelle;
- le Transfert des pouvoirs souverains aux organisations internationales et conduite des affaires
étrangères;
- les affaires environnementales, y compris la propriété et l'utilisation de ressources naturelles.
Il s’agit donc de l’élaboration d’un nouveau contrat social et, pour un tel objectif, il faut, ce que beaucoup ici
semblent ignorer, la participation de toute la nation.
Dans une interview avec l’agence d’information financière Bloomberg, Olafur Grimsson a dit : « La différence
[avec l’Irlande] c’est qu’en Islande nous avons permis aux banques de faire faillite. C’étaient des banques
privées et on n’y a pas injecté d’argent pour les maintenir ; l’Etat n’a pas porté la responsabilité de la faillite
des banques privées. »
« L’Islande se porte bien mieux qu’attendu », a déclaré Grimsson. « Peut-on demander aux gens ordinaires –
les agriculteurs et les pêcheurs, les enseignants, les docteurs et les infirmières – d’assumer la responsabilité
de la faillite des banques privées ? Cette question, qui fut au cœur du débat dans le cas de la banque
islandaise Icesave, va être la question brûlante dans de nombreux pays européens.»
En Islande, les activités en faillite furent séparées du reste des banques, ce qui permet aujourd’hui d’avoir un
système bancaire au service de l’économie nationale.
Certes, l’Islande n’est qu’un petit pays d’environ 320 000 habitants. Elle donne cependant là une belle leçon de
démocratie aux grands États dont la France : songeons que, dans notre pays, la réforme constitutionnelle de
2008 a été entièrement rédigée à l’Élysée, et que les parlementaires ne l’ont adoptée qu’à deux voix près après
avoir été soumis pendant des semaines à des pressions intolérables de la part du chef de l’État. Aujourd’hui où,
partout en Europe, les parlements sont soumis aux chantages d’institutions essentiellement soumises aux
intérêts financiers pour voter des plans de rationnement des populations et de pillage des fonds sociaux et
publics, où on donne de plus en plus le pouvoir à ceux qui amplifient les dégâts en profitant d’un système de
privilèges et d’inégalités, cet évènement indique, une fois encore, que seule la souveraineté du peuple permettra
de trouver une issue politique à la crise économique et sociale.
Source: Paris s'éveille

Du nouveau en Islande (nouvelles fraîches de quelques mois) :

Aussi incroyable que cela puisse paraître, une véritable révolution démocratique et
anticapitaliste a lieu en Islande en ce moment même, et personne n’en parle, aucun média ne
relaie l’information, vous n’en trouverez presque pas trace sur « google »: bref, le black-out
total …
Pourtant, la nature des évènements en cours en Islande est sidérante : un Peuple qui chasse la
droite au pouvoir en assiégeant pacifiquement le palais présidentiel, une « gauche » libérale de
remplacement elle aussi évincée des « responsabilités » parce qu’elle entendait mener la même
politique que la droite, un référendum imposé par le Peuple pour déterminer s’il fallait
rembourser ou pas les banques capitalistes qui ont plongé par leur irresponsabilité le pays dans
la crise, une victoire à 93% imposant le non-remboursement des banques, une nationalisation
des banques, et, point d’orgue de ce processus par bien des aspects « révolutionnaire » :
l’élection d’une assemblée constituante le 27 novembre 2010, chargée d’écrire les nouvelles
lois fondamentales qui traduiront dorénavant la colère populaire contre le capitalisme, et les
aspirations du Peuple à une autre société.
Alors que gronde dans l’Europe entière la colère des Peuples pris à la gorge par le rouleau
compresseur capitaliste, l’actualité nous dévoile un autre possible, une histoire en marche
susceptible de briser bien des certitudes, et surtout de donner aux luttes qui enflamment
l’Europe une perspective : la reconquête démocratique et populaire du pouvoir, au service de la
population.
Plus bas, vous trouverez deux articles traitant de cette révolution en marche, à faire circuler le
plus largement possible, puisqu’on ne doit compter sur aucun média pour le faire à notre place.
Depuis le samedi 27 novembre, l’Islande dispose d’une Assemblée constituante composée de
25 simples citoyens élus par leurs pairs. Son but : réécrire entièrement la constitution de 1944
en tirant notamment les leçons de la crise financière qui, en 2008, a frappé le pays de plein
fouet.
Depuis cette crise dont elle est loin d’être remise, l’Islande a connu un certain nombre de
changements assez spectaculaires, à commencer par la nationalisation des trois principales
banques, suivie de la démission du gouvernement de droite sous la pression populaire. Les
élections législatives de 2009 ont amené au pouvoir une coalition de gauche formée de
l’Alliance (groupement de partis composé des sociaux-démocrates, de féministes et
d’excommunistes) et du Mouvement des Verts de gauche. C’était une première pour l’Islande,
tout comme la nomination d’une femme, Johanna Sigurdardottir, au poste de Premier ministre.

http://www.cadtm.org/Quand-l-Islande-reinvente-la

http://www.parisseveille.info/quand-l-islande-reinvente-la,2643.html

L’information ne date pas d’hier mais est toujours d’actualité. Nous pouvons aussi noter que
« le référendum portait sur une question précise quant au remboursement de deux pays «
Royaume Uni et Hollande » et non des banques. »

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Enfin, nous pourrions aussi évoquer une affaire, que nous avions déjà évoquer brièvement, affaire plus locale mais tout aussi alarmante, celle du Bon-Pasteur à l'Angélus dans le Nord de notre département. Vous trouverez un article en PJ qui explique la genèse de l'histoire ainsi qu'un article paru dans la presse locale sur l'action salutaire d'un de nos membre du Café Repaire Berrichon sur cette affaire.

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sur le "Café Repaire berrichon" :
http://caferepaireberrichon.blogspot.com/

sur l'émission "Là bas si j'y suis" :
http://www.la-bas.org/

Repaires des Auditeurs Modestes et Géniaux de Là-bas si j'y suis, mais ce site n'est pas à jour et n'est vraiment plus d'actualité...
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=981

Groupe facebook :
http://www.facebook.com/pages/La-vie-manifeste/144512592271065?v=info#!/group.php?gid=147133520508

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