dimanche 19 décembre 2010

Traduction du Manifeste des Anonymous

Opération vengeance pour Assange

"La première vraie guerre de l'information est maintenant engagée. Le champ de bataille est Wikileaks. Vous êtes les troupes."
John Perry Barlow

Julian Assange défie tout ce que nous chérissons. Il méprise et combat sans cesse la censure, il est sans doute devenu le rebus international le plus actif de tous les temps, et ne crains absolument rien (pas même le gouvernement des États-Unis)

Actuellement, Julian est la cible principale d'une chasse à l'homme mondiale, autant dans le domaine physique que virtuel. Les gouvernements à travers le monde sont aux abois, les politiciens agitent des bras concernant sa dernière fuite, et même son propre pays l'a abandonné aux loups. Sur le web, Wikileaks est un concentré d'attaques DDoS de masse, de législations et d'indulgences catégoriques envers les opérateurs corrompus qui voudraient mettre cet homme sous silence.

Par conséquent, les Anonymes ont une chance de rebondir en faveur de Julian. Nous avons une chance de combattre le futur qui nous guette, aussi oppressant soit-il. Nous avons une chance de combattre au sein de la première guerre de l'information encore jamais menée.

1. Paypal est l'ennemi. Les attaques DDoS seront plannifiées. mais en attendant, boycottez tout. Encouragez vos amis et votre famille à faire de même.

2. diffusez autant que possible les actuelles fuites et divulgations. Enregistrez les sur disques durs, distribuez les sur CD, publiez les sur des sites Web et égrenez sur les torrents. L'objectif final étant la création d'un DNS à taille humaine - quelque chose qui ne puisse être arrêté qu'en fermant totalement Internet.

3. Buzzez Julian Assange comme personnalité de l'année 2010 pour le Times Magazine. Bien que ceci ne puisse pas aider sa cause, il obtiendra une bien meilleure visibilité. (http://tinyurt.com/2wb7ju8)

4. Faites vous entendre ! Twitter, Myspace, Facebook et tous les autres plates-formes de réseaux sociaux sont des centres critiques d'informations et de distributions. Assurez-vous que toutes les personnes que vous connaissez soient conscientes de ce qui se passe. Si vous pouvez convaincre chaque jour une seule personne de raconter à quelqu'un d'autre ce qui se passe, la propagation de l'information sera exponentielle.

5. Si vous êtes partant, imprimez les tracts propres à votre pays et distribuez les. Affichez-les sur les arrêts de bus, gares, lampadaires. Soyez créatif et attirez l'attention des gens. Utiliser le graffiti pour répandre le site Wikileaks peut également être une bonne idée.

6. Envoyez une plainte à votre député, maire, ou tout autre figure politique que vous pouvez contacter. Demandez-lui son avis sur les fuites. Enregistrez chaque mot qu'il dira.

7. Protestez! Organisez des marches communautaires, faites circuler des pétitions, soyez actif. Cela ne peut se faire sans être nombreux

TL; DR:
PROTESTER
INFORMER
SE RENSEIGNER
LUTTER

Le futur d'Internet est dans la balance.
Nous sommes Anonymes.
Nous ne pardonnons pas, nous n'oublions pas.
Nous exigeons.

jeudi 9 décembre 2010

Annonce du 14ème Café Repaire Berrichon, jeudi 16 décembre - WikiLeaks



Amis AMG d'ici et d'ailleurs bonjour,

Prochaine rencontre du Café Repaire berrichon, Jeudi 16 décembre à 19h
Bistrot le Guet-apens à Pigny (10 km au Nord de Bourges direction Henrichemont).

thème :

Wikileaks : grande braderie au Pentagone
ou
La grande trouvaille de la République des fixeurs

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sur Wikilieaks et Wikileaks

Pétition AVAAZ

Clins d'oeil et références à l'occasion du 14ème Café Repaire Berrichon

PORTRAIT DES ANONYMOUS

nom de l'opération menée par les Anonymou : Payback for Assange (Vengeance pour Assange)

Détenu par la police britannique depuis mardi matin et cible d’un acharnement sans précédent des politiques, diplomates, sociétés de systèmes de paiement et hébergeurs de sites Internet, Julian Assange a trouvé ses meilleurs défenseurs sur Internet. « Nous avons la possibilité de contre-attaquer », annoncent-ils sur une affichette qui circule en ligne, intitulée « Opération Vengeance pour Assange ».

Ils déclarent la première « infoguerre » de l’Histoire, annoncent des attaques informatiques contre les puissants qui veulent faire taire Wikileaks. Lundi, le blog de PayPal (qui a annoncé avoir bloqué les virements vers les comptes associés à Wikileaks) a subi une attaque « DDOS », qui consiste à surcharger des serveurs web par un immense et soudain afflux de requêtes. Un peu plus tard, c’est le site de PostFinance (la banque suisse qui a fermé le compte de Julian Assange) qui était rendu inaccessible. Puis ils s’en sont pris à Visa, hier soir à 22h, et à Mastercard.com qui est toujours dans les choux à l’heure actuelle. Qui sont-ils ? On ne sait pas. Combien sont-ils ? Indénombrables. Que peut-on faire ? Rien.

Ce groupe d’internautes qui signe « Anonymous » prend des airs de commando terroriste sous la plume des journalistes de l’AFP, qui disent avoir « discuté en ligne » avec certains d’entre eux sans voir de paradoxe dans le fait de se revendiquer anonyme. Le nom d’« Anonymous » est en réalité associé depuis plusieurs années aux habitués du site 4chan. Il s’agit d’un « imageboard » anglophone, sorte de forum où les internautes partagent un grand nombre d’images sur les mangas, les jeux vidéo, les films, la musique, la cuisine ou tout autre centre d’intérêt, sans avoir besoin de s’inscrire préalablement sur le site ni de fournir un pseudonyme. Tout le monde y est donc désigné comme « anonymous ». Sur les 10 millions de visiteurs uniques que revendique 4chan, il y a des spécialistes en détournements humoristiques d’images, des cracks en informatique, ceux qui s’échangent des vidéos de films porno, ceux qui défendent le libre partage de la musique en peer-to-peer, ceux qui insultent les autres... Comme dans la « vraie » vie, mais toujours sur le ton léger qui caractérise la culture internet des digital natives.

L’attaque informatique contre Visa est probablement née de discussions au cœur de ce forum (qui disparaissent très rapidement car aucune archive n’est conservée), comme des initiatives passées au fonctionnement similaires contre l’église de Scientologie ou la RIAA — qui défend les intérêts de l’industrie du disque aux États-Unis. Mais il est impossible de restreindre l’équipe des vengeurs à ce site, car il s’agit de tout sauf d’une communauté fermée : les anonymous sont des internautes comme les autres, qui construisent des liens en dehors de 4chan et s’intègrent dans la grande nébuleuse de la Toile. « Appeler “hackers” les Anonymous, c’est comme dire “ingénieurs en stérilisation d’ustensiles de restaurant” pour parler des plongeurs », résume un certain AnonyWatcher sur Twitter.

sources : Libération

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DEFINITION DOS (en français : Attaque par déni de service )

Une attaque par déni de service (denial of service attack, d'où l'abréviation DoS) est une attaque ayant pour but de rendre indisponible un service, d'empêcher les utilisateurs légitimes d'un service de l'utiliser. Il peut s'agir de :

* l’inondation d’un réseau afin d'empêcher son fonctionnement
* la perturbation des connexions entre deux machines, empêchant l'accès à un service particulier
* l'obstruction d'accès à un service à une personne en particulier

L'attaque par déni de service peut ainsi bloquer un serveur de fichiers, rendre impossible l'accès à un serveur web, empêcher la distribution de courriel dans une entreprise ou rendre indisponible un site internet.

Le pirate n'a pas forcément besoin de matériel sophistiqué. Ainsi, certaines attaques DOS peuvent être exécutées avec des ressources limitées contre un réseau beaucoup plus grand et moderne. On appelle parfois ce type d'attaque « attaque asymétrique » (en raison de la différence de ressources entre les protagonistes). Un pirate avec un ordinateur obsolète et un modem lent peut ainsi neutraliser des machines ou des réseaux beaucoup plus importants.

Les attaques en déni de service se sont modifiées au cours du temps (voir historique).

Tout d'abord, les premières n'étaient perpétrées que par un seul « attaquant » ; rapidement, des attaques plus évoluées sont apparues, impliquant une multitude de « soldats », aussi appelés « zombies ». On parle alors de DDoS (distributed denial of service attack). Ensuite, les attaques DoS et DDoS étaient perpétrées par des pirates seulement attirés par l’exploit et la renommée. Aujourd’hui, il s'agit majoritairement d'organisations criminelles, essentiellement motivées par l'argent. Ainsi, certains pirates se sont spécialisés dans la « levée » d’armées de « zombies », qu’ils peuvent ensuite louer à d’autres pirates pour attaquer une cible particulière. Avec la forte augmentation du nombre d’échanges commerciaux sur Internet, le nombre de chantages au déni de service a très fortement progressé[1] (un pirate lance une attaque en DoS ou DDoS contre une entreprise et lui demande une rançon pour arrêter cette attaque !).

Sources : wikipédia

Sources à l'occasion du 14ème Café Repaire Berrichon

sur Julian Assange :

Rue 89

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sur la culture hacker

The hacker crackdown, Bruce Sterling


A Hacker Manifesto, McKenzie Wark

ABC des médias tactiques, André Garcia & Geert Lovink


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sur le Café Repaire berrichon

sur l'émission Là bas si j'y suis